A quoi sert la LFBB et son conseil d’administration ?

L'Assemblée Générale Ordinaire de la LFBB s'est tenue le 24 mai dernier, à Andenne. A cette occasion, beaucoup d’informations et d’évolutions ont été présentées aux représentants de Clubs.

Situation paradoxale ! les Clubs, qui élisent leurs représentants au conseil d’administration de la LFBB, ont refusé les principales modifications réglementaires et budgétaires proposées, alors qu’elles avaient été élaborées dans l’intérêt des clubs, mais aussi dans celui des affiliés.

Par ailleurs, la LFBB, ses employés et ses administrateurs bénévoles ont récemment, reçu des insultes et propos dénigrants de la part de certains affiliés. Ces comportements destructeurs sont condamnables et n’ont qu’un seul effet : démotiver les bénévoles qui essaient de faire leur possible, par passion. Ceux qui critiquent, voire injurient, ont-ils seulement fait l’effort de s’informer ? Ont-ils seulement conscience de ce que représente l’action des représentants des clubs au sein de la LFBB ?

Assurément, ces critiques proviennent de personnes peu au courant des chantiers en cours, et du travail accompli au quotidien pour les clubs et pour vous, notamment sur la question nationale problématique des classements.

Avez-vous l’occasion de discuter avec vos responsables de clubs de l’évolution du badminton et des enjeux de la LFBB qui vous concerne ? Vos responsables de clubs vous font-ils part des réflexions de la LFBB au sujet des classements, tournois, interclubs, affiliations, etc. ?

N’hésitez pas à communiquer avec vos représentants dans vos clubs !

Au final, l’assemblée générale du 24 mai dernier a semblé "dualiser" les clubs et leurs représentants au conseil d’administration de la LFBB, situation que le président de la LFBB, Gilles Laguesse, essaie d’éviter tant bien que mal depuis maintenant 4 années. La LFBB devra encore améliorer sa communication.

Pour rappel, voici sur ce lien le document de politique générale de la LFBB, établi en 2015 par Gilles Laguesse, et qui trace les tenants et aboutissants de l’évolution de la LFBB. Ce document a évolué depuis lors, mais permet déjà de comprendre les principes, les valeurs et les motivations qui animent actuellement le conseil d’administration de la LFBB.

Pour répondre à une demande des clubs enregistrée lors des déplacements du conseil d’administration dans les clubs (« conseils d’administration itinérants », les prêts et transferts entre clubs LFBB pourront dorénavant s’effectuer du 1er avril jusqu’au 20 juin. La période des prêts et transferts d’une ligue à l’autre (francophone-néerlandophone) reste, quant à elle, inchangée (du 1er avril au 30 avril).

La marche à suivre reste la même et est toujours consultable sur notre site à l’adresse suivante.

Nouveau système de classements

Le conseil d’administration de la LFBB a arrêté son choix sur un nouveau système de classements et rankings, et a mandaté Visual Reality pour le mettre en place. Ce système sera opérationnel en mode « beta », jusqu’à sa validation officielle.

Quelques points clefs de ce nouveau système :

  • Chaque match compte de manière égale (interclubs ou tournois) : les points récoltés sont fonction de la valeur de l’adversaire battu ;
  • Une moyenne de points est établie sur base du nombre de matches joués sur une période déterminée, et sert de base pour les montées et descentes ; un minimum de matches à jouer est nécessaire (a priori 7) ;
  • Multiplication des classements : A1, A2, A3, A4 jusque D4 ;
  • Des "garde-fous" sont prévus :
    • les victoires faisant baisser la moyenne ne sont pas prises en compte ;
    • les défaites contre de meilleurs classements ne sont pas prises en compte ;
    • en cas d’insuffisance de matches, la descente potentielle est calculée sur une moyenne ne tenant compte que du nombre effectif de matches joués ;
  • La descente est limitée : sans jouer, on peut descendre de classement, mais pas de série.

Mesures transitoires sollicitées par la LFBB

Le Conseil d'administration a soumis aux clubs un ensemble de mesures transitoires qui seront d'application jusqu'à l'instauration du nouveau système de rankings.

Ces mesures, approuvées par les clubs, ont pour objectif de revaloriser les classements de tout affilié LFBB, mais restent soumises à la manipulation informatique sollicitée par la LFBB auprès de Visual Reality :

  1. Les classements des joueurs et joueuses, par discipline, seront revus à la hausse (uniquement) et tiendront compte de leurs meilleurs classements depuis 2014 moins un.
    Pour exemple, un joueur classé, au mieux, B2/B1/B2 durant cette période et actuellement C2/C1/C2 sera reclassé C1/B2/C1.

    Les points de rankings resteront inchangés mais n’influenceront pas négativement l’indice de force compte tenu du fait que le système d’interclubs prend (déjà) en considération la meilleure des deux valeurs entre les points de ranking et le palier du classement du membre.

  2. Les descentes seront limitées jusqu’à l’instauration d’un nouveau système de classements. Il sera en effet impossible de descendre plus bas que son meilleur classement moins un, et ce par discipline.
  3. Si vous avez été C2 minimum, vous ne pourrez redescendre D.
  4. Sous réserve que Visual Reality puisse mettre ces mesures en oeuvre dans les délais, ces nouveaux classements entreront en vigueur dès le 1er juillet 2019 et influenceront donc les interclubs ainsi que les indices de force.
  5. Une Commission Classements sera mise en place par laquelle il sera possible d’introduire une demande de déclassement. Cette demande aura pour but d’analyser des cas de figure particuliers et de revoir ces nouveaux classements à la baisse. Celle-ci devra être, bien entendu, motivée et argumentée.
    Notez toutefois que cette Commission Classements ne pourra intervenir qu'à la parution des nouveaux classements (1er juillet).

Ces propositions ont été transférées à Badminton Vlaanderen afin de déterminer si celles-ci seront étendues au niveau national.

Top 12 Dames

ACCEPTÉ : Vu le faible nombre d’équipes Dames participant au championnat d’interclubs féminins, il a été proposé par le Conseil d’administration de réduire la première Division à un seul groupe de 8 (Top 8) au lieu de deux groupes de 6 (Top 12 actuel).

Ainsi, si les équipes inscrites ne permettent pas de composer au minimum une série de 5 équipes par District en division Standard, la division Top 12 sera réduite à un Top 8.

Déménagement du siège social

ACCEPTÉ : Les statuts sont alignés avec le nouveau siège social de la Ligue.

Regroupement des tableaux

REFUSÉ : De nombreux tournois ont proposé des tableaux non valables cette saison ou effectué des regroupements insensés. Pour rappel, les disciplines récoltant moins de 5 joueurs/joueuses/paires n’octroient actuellement pas de points de ranking et les organisateurs ont la possibilité de "coupler à une série supérieure".

Plusieurs compétiteurs nous ont interpellé à ce sujet et réclamaient un cadre réglementaire plus abouti afin de solutionner cette problématique.

Dans ce contexte, la proposition d'un nouvel article sur le regroupement de tableaux avait pour objectif d'uniformiser les critères de regroupement. L'article actuel qui stipule "Au cas où le nombre d’inscriptions serait insuffisant, on jouera en poule(s), ou la discipline sera annulée ou couplée à une série supérieure." ne permet pas cette uniformisation, chacun ayant une notion différente de l'"insuffisance". La Ligue proposait que l’insuffisance de joueurs soit définie comme "un tournoi non valable en termes de points de ranking".

En outre, cette mesure avait pour objectif de libérer les joueurs/joueuses de leur obligation de participer à un tournoi si le(s) tableau(x) dans le(s)quel(s) ils/elles sont inscrit.e.s n’étaient pas viables. Ce sont surtout les dames, régulièrement victimes de faibles tableaux, qui étaient visées par cet article.

Indexation de la valeur de point

REFUSÉ :L'objectif était de proposer une augmentation lissée, répartie dans le temps (2% par an maximum), plus gérable pour les clubs, plutôt qu'une augmentation plus conséquente et subite pour faire face à nos impératifs financiers. Il a en effet été démontré qu’en cas d’augmentation du coût de la vie de 2 %, les dépenses de la Ligue augmentent d’environ 10.000 EUR. Lier la cotisation au coût de la vie permettait à la Ligue de limiter cet impact de 5.000 EUR.

En d’autres termes, la Ligue devrait trouver les moyens d’éponger une perte d’au minimum 5.000 EUR si la mesure avait été acceptée. Ayant été refusée, la Ligue devra trouver les moyens d’éponger une perte double. Ceci risquerait de se faire, évidemment, au détriment du développement de nouveaux services au profit des affiliés ...